Les Fleurs du Mal illustrées par la peinture symboliste et décadente
La petite collection (DIANE DE SELLIERS)
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Quatrième de couverture
Poète de la modernité, Charles Baudelaire ouvre une ère nouvelle de la création artistique et littéraire. Les œuvres symbolistes et décadentes incarnent puissamment les poèmes subversifs et visionnaires de ce génie qui « transforme la boue en or ».
« Extraire la beauté du mal »
« Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence,
Tu m’as donné ta boue, et j’en ai fait de l’or. »
Tels sont les derniers vers de Charles Baudelaire pour son projet d’épilogue à la deuxième édition des Fleurs du Mal en 1861. Six des cent poèmes de la première édition ont été censurés en 1857, il en compose alors trente-cinq nouveaux, dont ceux des Tableaux parisiens, de Révolte et de La Mort. Fasciné par la Beauté, il lui consacre plusieurs poèmes, la transcende en des élans mystiques qu’il exprime par des vers sublimes, la cherche jusque dans son désespoir le plus profond : « Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre, / Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons ! »
À ses détracteurs, il affirme avoir voulu « extraire la beauté du mal » afin d’explorer des champs poétiques nouveaux...
Flamboyance, révolte, spleen
Il livre ainsi une œuvre d’une très grande unité, architecturée avec un soin infini aussi bien dans la construction des vers que dans l’agencement des poèmes. Héritier du romantisme, Charles Baudelaire va le dépasser, libérer les pouvoirs intérieurs de sa conscience, exprimer les méandres de l’âme humaine, transgresser les tabous et créer une poésie flamboyante, où rêve, révolte, mélancolie, solitude, détresse, dépravation, péché, néant vont côtoyer les rives de l’amour et effleurer le ciel. La poésie moderne est née, la voie est ouverte pour la génération nouvelle, celle des symbolistes.
Mise en résonance des poèmes et des œuvres peintes
Dans notre édition, 185 œuvres peintes, lithographiées, aquarellées établissent les correspondances multiples qui existent entre l’œuvre phare que constituent
Les Fleurs du Mal et la peinture symboliste et décadente. Cette union des arts révèle autant les préoccupations baudelairiennes que celles des artistes visionnaires du XIXe siècle finissant : la volonté d’exprimer par des images fortes les aspirations et les désillusions d’une génération dont la sensibilité s’exacerbe à la recherche de la vérité.
Un texte précurseur et une esthétique picturale s’adonnent ici à une « danse macabre » magistralement orchestrée, miroir d’un siècle en tourment.
Intégralité des Fleurs du Mal (édition de 1861), Les Épaves (1866), l’édition posthume (1868).
Préface de Jean-David Jumeau-Lafond.
Biographie des artistes. Chronologie.
185 peintures, aquarelles, lithographies, pastels, dessins.
Détails
Prix éditeur : 52,00 €
Collection : La petite collection
Éditeur : DIANE DE SELLIERS
EAN : 9782903656355
ISBN : 978-2-903656-35-5
Parution :
Poids : 1619g
Pagination : 471 pages