Norman SPINRAD
Né en 1940 dans le Bronx de NY, il y passe son enfance et fait des études de droit au City College of New York. Il commence à écrire durant sa dernière année d’études et publie sa première nouvelle, The last of the Romany, en 1963 dans le magazine Analog. Il devient ensuite éditeur et continue à écrire, d’abord des nouvelles puis des romans, dont le premier, The Solarians, sort en 1966.
En 67-68, il prépublie en 6 épisodes son roman Jack Barron et l’éternité, dans la revue britannique New Worlds, de Michael Morcook. Le roman, où un animateur de talk show cynique se voit proposer un contrat d’immortalité contre son silence, aborde sur un ton cru les thèmes sulfureux de la politique américaine et du pouvoir de manipulation des mass media, et il crée très vite de nombreux scandales. Il devient néanmoins une des œuvres majeures de la science-fiction et est nommé pour le Prix Hugo et le Prix Nebula en 1969. Autre roman phare, Rêve de fer, où Norman Spinrad imagine Hitler en écrivain de science-fiction, sera récompensé par le prix Apollo en 1974.
Il sera président de la Science Fiction and Fantasy Writers of America entre 1980 et 1982, puis une autre fois en 2001-2002.
Ses romans, polémiques et provocateurs, sont mieux acceptés en France que dans une Amérique contestataire, et il déménage à Paris en 1988, où il réside encore.
Il a publié dans sa carrière une trentaine de romans, deux anthologies et quatre collections de nouvelles.