Nathalie LE GENDRE
Née en 1970 en Bretagne, Nathalie Le Gendre a longtemps hésité entre plusieurs métiers (comédienne, pilote de courses moto ou dessinatrice). Ne pouvant tout à fait choisir, elle possède aujourd’hui une moto dite « sportive », elle dessine avec des craies et des fusains (en amateur) et n’a pas renoncé à la scène : après un stage au Cours Florent, elle compte revenir sur les planches !
Et l’écriture dans tout ça ? Depuis qu’elle sait tenir un stylo, elle noircit des pages de cahiers avec des histoires et des poèmes. Et puis un jour, Nathalie Le Gendre s’est rendue à l’évidence : écrire est un métier, et ce métier, c’est sa vie ! Et si la science-fiction et la fantasy l’ont toujours passionnée, c’est sans doute dû aux fabuleuses légendes de sa Bretagne natale…
Vie et Liberté, ces deux maîtres mots rythment l’existence de Nathalie Le Gendre ; ils sont donc au cœur de ses romans pour la jeunesse, qu’il s’agisse du premier, Dans les larmes de Gaïa, ou du second, Mosa Wosa. Les personnages de ce récit sont deux héroïnes intrépides, soucieuses d’égalité, au caractère fort. Le portrait de Nathalie Le Gendre !
Automates a d’ailleurs confirmé qu’aucun tabou ne l’arrête (on n’en dira pas plus car on s’en voudrait de révéler l’intrigue et le sujet !) et 49302 s’attaque à l’affaire Seznec, l’une des erreurs judiciaires les plus tragiques du XXe siècle…
Le dernier roman de Nathalie Le Gendre, Les Orphelins de Naja, a provoqué des remous avant même sa publication. Et interroge : peut-on parler de tout aux jeunes lecteurs ? Nathalie Le Gendre et son éditeur répondent oui. Les Orphelins de Naja dénoncent la manipulation des plus faibles par les plus forts, ainsi que les abus sexuels pratiqués sur des enfants. Mais, refusant un tout « no future », Nathalie Le Gendre exalte aussi l’espoir, l’amour en liberté et les joies de la vie.