Crowdfunding Derrière le grillage : mise en vente des originaux !
Publié le

Financement en cours : 45,07 %
Derrière le grillage tome 1
de Chamanadjian, luvan et Juillard
Grâce à la coédition avec Dystopia
annoncée le 10 février 2025, ce livre
verra le jour dès les 50% atteints !
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< La Grande Promotion >
< des 20 ans se poursuit en 2025 >
< de 20 % à 50 % de remise >
< sur tout les livres d'occasion >
< en fonction des quantités >
< sur simple demande de votre part >
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Scylla continue sa mutation en librairie 100% en ligne mais vous pouvez toujours récupérer vos commandes passées sur le site rue Riesener. Toujours sur rendez-vous les vendredis et samedis.
Vous pouvez commander en VPC (les envois par la poste se font tous les vendredis) ou en click & collect tout ce que vous souhaitez parmi plus de 4000 livres neufs et 7000 d'occasion
disponibles en ce moment.
Et toujours plus de 100 lots en stock !
Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
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Nous sommes donc dans les 10 derniers jours de la campagne pour financer Derrière le grillage - tome 1 de Guillaume Chamanadjian, luvan et Sébastien Juillard. Grâce à la coédition avec Dystopia, 50% suffisent pour que le livre existe ! Il manque désormais moins de 1000€.
Voici donc pour obtenir cette somme la mise en vente - tant attendue par plusieurs d'entre vous, je le sais - des originaux, croquis, collages qui illustreront le recueil. Il n'y aura par conséquent qu'un seul exemplaire de chaque.
Comme pour les sculptures, la moitié de la somme demandée sera versée directement à l'artiste. Elle viendra compléter le forfait initial (voir budget sur la page de la campagne).
On commence par vous montrer le tout ici et vous pourrez ensuite allez sur la page de la campagne pour faire vos achats et faire monter la jauge (depuis quelques jours un bouton pour télécharger les premiers chapitres des novellas y a été ajouté).
Tout d'abord, voici les dessins d'Arnaud S. Maniak qui ont servi pour composer la couverture :
Trois dessins d'Arnaud accompagneront le paratexte :
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Poursuivons maintenant avec les illustrations intérieures dans l'ordre des textes avec à chaque fois un mot des illustratrices.
Commençons avec Lise L. qui a réalisé 4 collages pour NoirPunk de Chamanadjian :
"NoirPunk : où les calques de réalités fragmentaires s’enchaînent, se superposent, se substituent, donnant fenêtre sur l’un, fenêtre sur l’autre. Où la synthèse bégaie ses espaces.
Les collages ont été pensés comme un fond à la novella de Guillaume Chamanadjian, des lieux entraperçus. Un écho à sa construction en pellicules. Rencontre de fragments du moment de l’histoire et d’un passé proche. Peut-être un temps qui se fige.
Cramer sous un ciel qui nous fixe"
À noter que ces collages passeront en niveaux de gris dans le livre.
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Vient ensuite CANT de luvan illustré par Lia Vesperale. Vous pourrez acheter 3 croquis préparatoires et 3 dessins finalisés.
Voici les croquis :
"La curieuse façon dont l’éditeur m’a présenté ce projet m’a fait l’impression d’une toile d’araignée : la vue générale donne un enchevêtrement complexe mais, plus on se rapproche des détails, plus on comprend la cohérence de chaque croisement, chaque fil tendu entre préoccupation littéraire, philosophique et personnelle. Au centre, un souvenir d’enfance qui n’est pas le nôtre, mais qui nous renvoie à la familière étrangeté de nos propres traces mémorielles, celles dont la précision est lucide et pourtant impossible à amarrer au réel.
Le sentier éditorial de Dystopia puis celui des éditions Scylla – et la théorie du « Sense of Wonder » qui l’anime – ont éveillé la nostalgie de récits dont j’étais insatiable à l’adolescence, bien que je ne m’y abreuve plus. Récits avec lesquels j’ai bâti mon goût pour la projection utopique et dystopique (que j’investis aujourd’hui dans le champ militant plus qu’artistique, mais les deux se nourrissent).
La lecture du texte de luvan a été une pure expérience immersive ! Un temps d’acclimatation permet de se rendre peu à peu perméable à son langage inédit, pour se retrouver immergée dans ce monde minéral.
Son écriture poétique singulière m’a plongée dans un univers de ressentis, donnant une déroutante profondeur sensorielle et émotionnelle aux scènes racontées… Au point que je ne saurais pas dire quels éléments imaginés durant ma lecture sont décrits noir sur blanc, et lesquels sont pure interprétation subjective de ce mode narratif ouvert.
Ce projet m’a demandé de sortir de ma zone de confort graphique. J’ai travaillé sur une démesure entre les corps et l’espace des paysages, qui trouble les échelles de grandeur. Afin d’illustrer cette nouvelle sans perturber la structure du texte rythmé par d’énigmatiques sculptures glyphiques, j’ai proposé des vues panoramiques en double page, en plus d’illustrations verticales autonomes. J’ai choisi de dessiner à l’encre de Chine, pour un trait graphique net et un rendu ciselé qui sied bien à la pierre omniprésente dans la nouvelle."
Et les 3 dessins finalisés :
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Le travail d'Elvire De Cock sur Kawaakari de Juillard est encore différent. En effet, comme elle réalise ses dessins sur palette graphique, il n'y a pas d'originaux en tant que tel. Après concertation, elle va donc faire à la demande - c'est-à-dire à l'achat sur la campagne - un dessin unique qui tiendra lieu d'original.
Voici le premier qu'elle a réalisé pour vous montrer la différence.
Le dessin sur palette :
"L'original" que vous pourrez vous procurer pour soutenir cette campagne :
"J’ai toujours aimé la ville.
J’aime sa structure, j’aime comment une artère improbable rejoint deux quartiers différents, j’aime ses strates, j’aime ses difformités. Vous savez ? Quand un bâtiment brutaliste pousse anarchiquement à côté d’un rempart survivant du Moyen-Âge.
Je suis Bruxelloise. C’est probablement dans mes gènes d’aimer l’urbanisme décadent, les travaux inutiles et éternels ainsi que la poésie urbaine des grues qui flottent au-dessus des toits, illuminant de leur teinte de rouge et jaune le ciel gris plombé d’un dimanche sinistre.
Lorsque Xavier m’appela pour m’exposer son projet éditorial autour de ce lieu perdu en banlieue, lié à une mémoire teintée d’onirisme enfantin, l’empathie pour cet endroit fut immédiate.
Il avait besoin de quelques images pour illustrer une des trois novellas et il avait pensé à moi. Je crois que je n’ai même pas vraiment réfléchi avant de lui dire oui.
Toute proposition de projet avec une part de psychogéographie dedans mérite d’être acceptée aveuglément. C’est un de mes principes.
Et j’eus absolument raison. À la lecture de la novella de Sébastien, j’ai été assaillie d’impressions, toutes enchâssées les unes dans les autres, à l’image de cette histoire où se confondent Ville et Mémoire. J’étais définitivement conquise.
Il fallut quand même un peu de recul avant de trouver les bonnes idées. Une solution trop figurative aurait affadi le texte, mais je ne suis pas une virtuose de l’abstraction non plus.
J’ai finalement opté pour une mise en forme des impressions, des lieux et des graphismes qui accompagneraient le texte plus qu’ils ne l’illustreraient. Cela a plu à Xavier et Sébastien. Et je me suis lancée.
Je continuerai donc à accepter les projets psychogéographiques aveuglément.
Cela me rend heureuse."
Accrochez-vous, il y a 14 chapitre dans la novella, il y aura 14 dessins en tête de chacun :
(attention : il n'y aura pas d'original pour le dessin ci-dessus)
Voilà, vous avez toutes les cartes en main pour décider de participer ou pas à ce projet.
Il vous reste 10 jours. Allez, allez, on y va !